Les apprentissages autonomes : une histoire de dinosaures

version pdf imprimable

 

John Holt, à qui l’on doit le terme d’apprentissages autonomes, a d’abord été enseignant. Après plusieurs années de travail auprès des enfants et de réflexion sur l’échec scolaire, il en est arrivé à la conclusion suivante : “il est impossible d’être vivant et conscient (et certains diraient même inconscient) sans être constamment en train d’apprendre quelque chose, le rôle de l’adulte ne consiste donc pas à enseigner mais à rendre le monde plus accessible, intéressant et compréhensible pour les enfants”1.

Les enfants qui viennent à La Lisière viennent pour jouer, chacun en fonction de ses besoins et centres d’intérêt. Ce n’est donc pas une école, pourtant, la question de l’enseignement et des apprentissages y occupe une place centrale. Pourquoi ? Parce qu’en jouant, l’enfant apprend à communiquer, s’organiser, lire, écrire , compter etc… le jeu n’est donc pas sans conséquence et se trouve en rapport direct avec ce que nous transmettons à l’enfant.

Il est vrai que l’enfant apprend constamment, qu’il le veuille ou non, car il est dès le départ dans un monde à découvrir. Cela pose plusieurs questions : que souhaitons-nous qu’il apprenne ? Quel rôle jouons-nous en tant qu’adulte ? Quelles sont les conditions propices à l’épanouissement des capacités naturelles de l’individu ?

Lire la suite

  1. Holt J. (2014). Les apprentissages autonomes, Comment les enfants s’instruisent sans enseignement. Éditions l’Instant Présent []